Le commerce extérieur représente 60% du PIB de Madagascar, un pays qui collecte une grande partie de ses revenus sous forme de droits de douane, taxes à l’importation et TVA sur les importations. Madagascar est la 132e économie exportatrice au monde et le 136e importateur. Le pays est membre de l’OMC et du COMESA (Marché commun de l’Afrique orientale et australe) et ne dispose pas de barrières non tarifaires importantes. De plus, la plupart des produits peuvent être importés sans licence d’importation. Le pays exporte principalement de la vanille (21,7%), du nickel brut (16,8%), des vêtements (4,4%), des mattes de cobalt (3,8%) et des crustacés (3,8%). Ses principales importations sont les huiles de pétrole (14,3%), les véhicules automobiles (4%), le riz (3,3%), les médicaments (2,9%) et la farine de blé (1,8%).
Les principaux clients de Madagascar sont la France (20,2% des exportations totales), les États-Unis, la Chine, le Japon et l’Allemagne. Ses principaux fournisseurs sont la Chine (17,5% des importations totales), la France, les Émirats arabes unis, l’Inde et l’Afrique du Sud. Malgré ses ressources abondantes, Madagascar a encore du mal à canaliser ses revenus commerciaux vers un développement ultérieur. Comme d’autres États insulaires, Madagascar est confrontée à des coûts de transport élevés. Le manque d’infrastructures bien développées rend les transactions commerciales coûteuses, ce qui nuit à la compétitivité du secteur privé. Cependant, le pays vise à améliorer la logistique dans les principaux ports et aéroports afin d’améliorer les échanges. Alors que l’Union européenne est de loin le plus gros client des produits malgaches, les exportations vers les États membres de l’Accord de libre-échange nord-américain ont reçu un énorme coup de pouce en 2017 suite à la décision des États-Unis de réintégrer Madagascar dans son programme de préférences commerciales (Africa Growth and Opportunity Acte).